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Bartassages des bartassaïres

1 août 2017

Fin ?

projet ombre

Salut les lecteurs,

Après plus de dix ans d’activités, il semble bien que ce blog subisse l’usure du temps. Comme nous il a pris des rides, de nouveaux vecteurs sont apparus qui lui font concurrence…

Il n’est plus visité que par quelques fidèles ou des passagers qui parfois s’attardent dans ses méandres, il est donc peu lu.

Si peu que sa pérennité est remise en cause.

Il sera donc mis en sommeil ; pas supprimé, sait-on jamais…

Merci à tous les lectrices et lecteurs[1] qui pendant toutes ces années ont motivé le rédacteur, ce fut une belle équipée.



[1] J’ai le droit même si ça heurte.

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26 juin 2017

Les Concluses

IMG_1107

Voilà qu’est terminé notre premier semestre,
De deux mille dix-sept, qui a duré six mois
Car le second ne fait qu’un peu plus d’un trimestre
De septembre à décembre ne font que quatre mois…

Il fallait, pour conclure, une rando qui plaise,
Au plus grand nombr’ des membres de l’association.
Dany a donc choisi de suivre les falaises,
Des Concluses, tout au fond, où coule l’Aiguillon.

La rivière est à sec ; c’est très souvent le cas,
On trotte sur les rochers couverts de vase aride
Des petits ou des gros qui compliquent le pas.
On contourne des conques remplies d’eau verte, sans ride,
Bartasségeant un peu sous les yeuses et les pins
Tâtonnant bien un peu, on arrive à nos fins.

Il nous l’avait écrit : « ne sera pas facile »
Car elle est différente de celle trop connue,
Nous nous voyons fringants, valeureux et agiles
On est parti joyeux, marchant sans retenue.

Certains s’en souviendront ; ceux qui sont acrophobes,
Ont dû vaincre leur peur, ne pas jouer les snobs
D’autres ont gratté leur peau sur des roches trop hautes
Z’étaient bien obligés, ceux qui flanchent poireautent…

Une courte rando qui a tout d’une grande,
C’est ce que l’on cherchait pour finir en beauté
Un semestre hésitant tant le calendrier
A été bousculé car le climat commande.

11 juin 2017

Grand Méjean

Carte détaillée

Incursion ce dimanche en terres bucco-rhodaniennes, quelque part du côté de Marseille, plus précisément sur la « côte bleue » un peu à l’est de Carry le Rouet, sur la commune de Ensuès-la-Redonne très exactement.

Dès la première photo vous verrez que c’est au bord de l’eau, eau que nous avons longée, d’en haut, longeant les falaises calcaires, mais aussi parfois d’en bas, au fond des petites calanques des Figuières, de Méjean…

5 d’entre nous en ont même profité pour prendre leur premier bain de mer de l’année dans celle des Anthénors.
Je ne vais pas vous mentir, elle est froide.
L’eau, pas la calanque.
Mais ça fait du bien.

Une très jolie rando dont les détails caractéristiques sont lisibles sur la photo ci-dessus ; très ludique, pas trop longue malgré un dénivelé très supérieur à ce qu’annonçait le topo. Merci au cornac bien aidé par sa compagne.

La semaine prochaine, si le climat le permet, nous irons admirer le lever du soleil

C’est tous les jours bien sûr mais ce sera le solstice.

21 mai 2017

Gorges de la Vis

Trace

D’abord, tordre le cou à cette légende qui voudrait que la Vis porte ce nom parce qu’elle a foré les plateaux des causses par forces méandres en tire-bouchon…

Je ne sais d’où cela vient ; mais c’est une fable. Ne vous laissez pas abuser.

Plus sérieusement, comme chacun le sait, la racine "Vi" vient de l’indo-européen « vir » qui signifie "eau". De nombreux fleuves et rivières ont fait de même, la Vilaine, la Vire, la Vimeuse, la Vienne, la Virenque, le Vidourle, le Vistre… me viennent à l’esprit mais sans doute en connaissez-vous d’autres. Michel, notre encyclo en eaux rapides, nous en dira plus si ça lui chante.

Déjà faite sous la grisaille en janvier 2010, cette rando avait alors frappé les esprits tant son tracé est agréable, le site de « randonnées cévenoles » dans lequel je l’ai piqué est vraiment remarquable, on ne remerciera jamais assez la personne qui l’anime.

Grande variété de flore entre le fond de la vallée, humide et vert, et le haut, à flanc de la Séranne ; de la garrigue sèche.

Merci à tous pour votre participation.

15 mai 2017

Robiac -Rochessadoule

Résumé parcours

Le brevet du randonneur cévenol !
Tout bon bartassaïre avec un peu de bouteille dans ses godasses en a plusieurs dans ses tiroirs, ou en a eu en main avant de les glisser plus ou moins discrèetement dans la poubelle de tri « papier ».

S’ils n’ont guère de valeur, ces documents (dont la qualité graphique s’améliore chaque année) participent du rôle attendu de ces sorties organisées ; donner aux gens le goût de l’effort en nature ! L’effort naturel en somme.

Cette année encore nous ne fumes pas déçus par le tracé proposé, la photo en tête de page en témoigne.
Bien que nous ayons retenu le « petit » parcours et non pas celui de niveau « 1 » la trace comme son profil nous ont enchantés. Très peu de goudron, presque pas de piste, essentiellement de la monotrace, parfois très caillouteuse, sous les chênes, les pins, les yeuses ou les châtaigniers.Une belle averse en fin de parcours a rendu la chose parfois un poil dangereuse ; tous sont rentrès aux voitures en entier.

1 chapelle sur chacun des 2 acmés du parcours nous permettent de sonner les cloches en toute liberté… essayez d’en faire autant à l’église ou au temple de votre village...

Le sol d’un noir d’encre marque l’ancrage de cette zone dans les activités minières du 19ème début 20ième siècle cachées maintenant par une végétation sauvage et libre. Il est évident que beaucoup des sentiers empruntés ont été ré ouverts  aux seules fins de notre passage.

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2 mai 2017

Vialas

IMG_0230

Nos courts séjours printaniers, estivaux, automnaux ou raqueteaux sont nécessaires pour notre groupe randonneur, voire essentiels car c’est ici que se constituent les principes propices à la cohésion, au goût de l’entraide dans l’effort au rythme du plus faible du moment.

Après l’Ardèche l’an passé, c’est la Lozère qui nous reçoit ; au creux d’une belle vallée cachée au pied du mont éponyme, dans le village charmant de Vialas.
Nous passerons ici 3 jours, réunis sinon unis, loin des rumeurs médiatiques, des vaines agitations que l’on voudrait modernes, soumis aux senteurs de genets, des crottes d’ânes ou de moutons et des feuilles naissantes des châtaigniers dans le gîte bien nommé de Castagnol dont la principale activité est la mise à disposition d’ânes aux randonneurs. Merci pour leur accueil.

3 vraies sorties planifiées, les gorges du Rieutort, le rocher de Trenze, et Vimbouche.

On ne vit que de haut le fond des gorges de la rivière qui a donné son nom à la rando, un Rieutort parmi d’autres, celui-ci n’étant pas le plus célèbre. Mais qu’importe, grimper au flanc abrupts, dans les schistes d’abord pour aller sinuer entres les blocs ruiniformes des granits 700m plus haut, par un antique chemin muletiers, tout en calades, corniches taillées dans le roc et ponts immémoriaux franchissant des rus torrentueux gargouillant à bulles éclatées…

Le rocher de Trenze ne sera qu’un projet à remettre au calendrier tant il est alléchant.  Car il en est du temps comme des femmes, c’est lui qui commande aux hommes.
Les eaux du ciel ont décidé de se libérer ! Nous resterons alors enfermés au gîte après une tentative réussie de sortie humide pour visiter le village, qui vaut quelques minutes, et de ses alentours vers le col de la Banette, à Figerolle, en particulier ou un véritable artiste embellit son environnement en utilisant exclusivement la matière présente. Les photos parleront mieux que les mots.

Vimbouche, hameau choisi parmi d’autres pour nommer cette rando finale, plus courte, moins difficile sans toutefois être ouverte à tous, un certain aguerrissement étant nécessaire.

Nous avons basculé vers le sud de la banette, quelque part entre Alès et Florac, toujours au cœur du parc national des Cévennes. La neige est là, au-dessus de nous, délicatement déposée dans la nuit. Elle s’effacera durant notre ascension ne laissant que quelques taches au creux des roches. Encore une très jolie rando que l’on ne trouve sur aucun topo. L’occasion, une nouvelle fois, de douter des vertus du GPS dont la trace n’est que le résultat d’une lecture sur carte, parfois erronée, ne correspondant absolument pas avec la réalité du terrain, les chemins évoluant au gré des propriétaires et des usages.
On s’est un peu fourvoyé mais nous sommes des bartassaïres.

23 avril 2017

De gaudres en crête

trace

Chacun sait qu’en provençal un Gaudre désigne un cours d'eau souvent à sec en été, à faible débit le reste de l'année.
Un ruisseau quoi !
Des petits ruisseaux, certes, mais qui avec patience et ténacité ont su creuser le fragile calcaire des Alpilles pour faire leur lit en de petits vallons que nous appellerions ici des valats, guère plus humides d’ailleurs.
Pas moins de 6 de ces gaudres barrèrent notre parcours sans que pour autant nous eussions le pied mouillé ; question de climat printanier. Suffisamment néanmoins pour que nous donnions ce nom, pas si usité, à la rando de ce dimanche, complété de la « crête » du massif de Baumayrane dominant les Baux de Provence, qui guida notre retour.

Jolie rando sans prétention, très agréable, variée, proposant des vues assez lointaines malgré une légère brume tenace que maître Mistral ne parvenait pas à brosser.

L’arrêt de la pause repas, à la cale, face au sud, dominant les Baux valait à lui seul le voyage, il y en a qui paieraient pour moins que ça.

C’est gratuit pour les bartassaïres.

9 avril 2017

Pic Saint Loup par la crête est.

 

réel

Elle était annoncée difficile, elle le fut.
Néanmoins, difficile n'est pas l’adjectif correspondant le mieux à la réalité ?

Il appert que, sans doute, des épithètes tels que : ardue, escarpée, délicate, voire raide eurent davantage matérialisé la nature de cette rando, car, convenons-en, il y a longtemps que nous n’avions pas accompli ce type de sortie.

Petite rando, de moins de 8 km, réalisée à moins de 2,5 km/h en moyenne tant le dénivelé important (612 m) cachait de lapiazs aux roches acérées, de bartas buissonnants aux épines affutées et surtout, constamment sur notre droite, une hauteur de gaz qui ne cessait d’augmenter au fur et à mesure de l’ascension.

He bien ils l’ont fait !

Il n’y a pas eu de surprise, ceux qui sont venus avaient toute connaissance du sujet annoncé dès la fiche !
Avancer le long du vide malgré son acrophobie, se réinvestir dans ce genre de balade alors que le poids des ans s’affiche sur nos rides marquées, s’installe dans nos articulations arthritiques et raidit nos muscles émoussés… Ça demande de la volonté, bien plus que de la motivation.

Alors, levons nous et acclamons de bravos nos gaillards bartassaïres dont d’ailleurs la moitié était gaillardes.

26 mars 2017

La montagne de la Fage

Capture trace

Faisons confiance aux prévisions météorologiques ; nous a dit le cornac. Malgré l’intense pluie des jours précédents, il ne devrait subsister que des passages nuageux, pas de quoi rebuter un bartassaïre...

Effectivement il ne plut pas !

Cependant les nuages qui devaient "passer" eurent la mauvaise idée de s’accrocher aux premières crêtes cévenoles, celles sur lesquelles nous cheminions justement.
Lorsque vous marchez dans les nuages, au vrai sens du terme vous n’êtes pas dans la lune mais dans le brouillard, ceci nous privant en conséquence des superbes vues potentielles vers le massif des Cévennes au nord, ou la mer, Sète et ses étangs, au sud, telles que les décrivaient le topo.

Rien de grave, l’important est de marcher.
L’épaisse brume ne nous a pas empêchés de reconnaitre les pierres et bartas de la ligne de crête principale, celle qui aurait dû être l’acmé de la sortie. Nous l’avions déjà pratiquée en fin d’hiver 2011… dans l’autre sens, sous la houlette de Jean-Claude. 6 ans déjà…
Nous étions beaucoup plus nombreux alors.

Les 2 panoramas présentés dans l’album sont issus de cette sortie.

15 mars 2017

Raquettes 2017

Devenus institution, ces séjours « raquettes » méritent un article sur ce blog, y compris lorsque , faute d’y avoir assisté, le rédacteur habituel n'est pas à même de le faire.

Vous lirez donc cette fois la prose d’Henri, notre hôte habituel pour ces vacances, par ailleurs pilote des sorties.

Les photos sont l'oeuvre de Annie.

Avant de vous livrer le texte de Henri, je voudrais exprimer une pensée à l’attention de ma plus fidèle lectrice qui souvent déposait un commentaire enrichissant.
Nous en serons privés dorénavant !
Adessias Momolotus…

1er Jour :

Le vallon du Fournel, tout près de l’Argentière, est aussi connu pour être le vallon des Chardons bleus qui, de juillet à août, font le bonheur des visiteurs.

Mais là, point de chardons mais une bonne neige fraîche qui nous conduira le long du torrent jusqu’au replat qui s’ouvre largement sur une vallée aux paysages sauvages.

L’usine hydroélectrique est la seule présence sur cette balade, personne pour faire la causette, de la beauté sauvage seulement.

2ème jour :

Au matin, pendant le petit déjeuner nous avons la visite surprise des biches, un petit cadeau du ciel.

Nous partons sur la route de l’Izoard, future grande étape du tour de France Cycliste, en juillet prochain, avec pour la 1ère fois l’arrivée en altitude. Nous avons choisi d’aller sur la gauche après Cerviéres, dans la vallée des Fonts.

Si nous avions fait, précédemment, la partie plate, cette année nous avions pour objectif d’aller vers la cabane des Douaniers.

Haut lieu du ski de fond et du ski de randonnée, tracé et payant, nous avons passé la guérite qui contrôle les forfaits puis traversé un petit village avec sa chapelle avant de nous aventurer sur un parcours sauvage et pentu.

A l’heure du repas, le groupe profita d’un chalet qui nous aurait même offert le couchage si besoin.

Mais le temps exceptionnel, nous incitait à profiter du soleil face au massif Italien tout proche, nous étions dans une cabane de douanier.

Une vue grandiose sur la vallée des fonts et des skieurs de randonnée en hors-piste qui descendaient des sommets sur une neige vierge et encore excellente.

Nous faisions aussi notre hors-piste au point d’avoir les poids lourds qui s’enfonçaient jusqu’à la taille. Grand moment de rigolade.

Au retour, moment de panique, la neige craquait bizarrement sous nos pieds, Dany sort son GPS pour lancer le cri de guerre, nous sommes sur les eaux !!

En effet, nous étions au-dessus d’un lac marécageux, il fallait absolument rejoindre les près invisibles sous la couverture blanche.

Le soir, autre surprise, des Généracois qui en vacances, nous rendent visite, voilà bien une bonne raison pour arroser cette rencontre d’autant plus qu’ils sont d’anciens Bartassaïres.

3ème jour :

Le Briançonnais est une plaque tournante ouvrant sur plusieurs vallées alors autant en profiter pour rejoindre la Clarée.

Arrivé à Névache, il faut laisser le véhicule, chausser les raquettes pour s’enfoncer dans cet écrin blanc.

Nous avons fait la montée au soleil pour peaufiner notre bronzage car avec 3 jours ensoleillés, les couleurs ne sont pas dues aux apéros.

Après la halte de midi et un bon repas, nous revenons par le côté droit de la Clarée, une rivière limpide, tortueuse, sautant quelques chutes aux cascades bouillonnantes.

Voilà un passage très technique qui nécessite la vigilance de tous, ici la chute serait fatale, le bain garanti.

L’occasion pour faire les dernières photos de ce superbe week-end.

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